Je rentrais chez moi comme tout les soirs de ce maudit travaille. Mon grand frère jouait au jeu vidéo avec mon petit cousin à l’étage et ma tante était dans la cuisine en train de jongler entre le manger de ce soir là (car on mangeait souvent chez elle)  et son travail. Tous les soirs, c’était la même chose, le même rythme. Vacances, week-end rien ne changeait à par quelques fois quand ma tante, son mari, mon petit cousin et moi décidions d’aller faire une balade. Ah, j’ai oublié de me présentait Laya Gibart, je suis assez petite et je suis brune. Vous vous demandez pourquoi je suis chez ma tante ect… je vais tous vous raconter.  

J’avais douze ans et je vivais dans un village de Floride avec ma mère, Bryan mon petit frère et Chuck mon grand frère puis occasionnellement mon père. On était heureux. Il faisait constamment chaud même en hiver. Il pleuvait quelques fois mais c’était rare. Mais ce qui était mystérieux était qu’on ne manquait pas d’eau, on n’était pas victime de sécheresse. Ce jour là, maman avait fait des lasagnes, le repas qu’elle faisait à chaque fois que papa rentrait de l’armée. C’était toujours un moment émouvant quand mon père arrivait, autant pour nous que pour les personnes du village. On vivait dans un tous petit village mais on se considérait tous cousins, cousines, oncles, tante…  On décidait de passer à table. Mon père commença à raconter à mon grand frère :

• Tu sais mon fils, apprendre, étudier, avoir des diplômes c’est bien mais surtout profite de la vie, car, dans le cercueil, tu n’amenas pas tes diplômes mais les souvenirs que tu as en toi.

Mon frère était quelqu’un de très intelligent et de très philosophe. Il adorait discuter avec mon père. Moi j’étais plutôt à l’écart. J’étais surtout proche de ma mère. On adorait discuté toute les deux. Tout allait pour le mieux, on était heureux et c’était rare, on était surtout réunis ensemble, ce qui n’arrivait même pas quatre fois par ans. Je voyais seulement mon père un mois par année. Mon grand frère attendait mon père comme le messie et Bryan lui était un bébé et ne paraissait pas trop intéressait par la vie de la famille mais plutôt par son jouet.  Il me rendait fière  car il sauver des vies, des habitations. Mon papa essayait de faire vivre la liberté. Il repartit quelques jours plus tard et je savais que je ne le reverrais dans trois mois. Tous les départs étaient compliqué car on ne savait pas de quoi demain était fait.

Un matin, je vis plein de gens de mon village dans mon salon, et ma mère n’était pas là. Je cherchais un peu partout mais je partis d’abord m’habillais comme si je savais ce qu’il était en train de ce passer. Je demandai  à tous le monde : où est passer ma mère ?, personne ne me répondait et je décidai de demander alors au « doyen » du village :

• Où sont passés ma maman, Bryan ou même Chuck ?

• C’est ton papa.

• Qu’est-ce qu’il a ?

• Il  est décédé

J’éclatais en sanglot. Mon père était le plus fort, le meilleur de tous, il ne pouvait pas mourir à cause d’une simple balle. D’une balle !! a cause de ce terroriste ! Je ne savais que faire, en un quart de seconde le monde autours de moi s’écroulait. Tous le monde me regardait d’un air de pitié et c’était la chose que je détestais le plus. Je montai à l’étage , Chuck qui d’habitude est toujours avec des personnes, il était dans sa chambre avec une simple manette à la main devant une télévision.  Il avait un teint pâle, des cernes énormes (plutôt des poches en dessous des yeux), il était seulement vêtu d’un jogging et d’un simple sweat (tenu vestimentaire qu’il portait juste pour une séance de sport) Je le questionnai  :

• Chuck ? Descends ! On doit aller chercher maman et Bryan !

• Il est mort ! Laya ! Tu te rends compte ?

• Oui, je sais, mais tu ne penses pas dans quelle état et maman ? au moins si tu ne veux pas venir, dis moi où elle est ! Chuck, restait ici à ce morfondre ne sert à rien ! C’est difficile je sais, je vis la même chose que toi mais on ne peut pas le faire, fait le au moins pour papa.

• Ils sont chez tata.

• Viens avec moi, on doit être unis.

• A quoi bon ! comme dit….

il éclata en sanglot.

• Je ne peux pas parler de lui au passé ! Il fait partit de mon présent Laya ! Pas de mon passé, il aurait dut assisté à mon mariage, à la naissance de mon première enfant, à son baptême mais non ! Il n’y sera pas parce qu’il est allé protégé des personnes.

• On va réussir à surmonter tous ça. Papa a sauvé des vies !

• Laisse moi seul.

• Chuck !

• Laisse moi seul !!! hurla-t-il

Je sortit et je savais que plus jamais on ne serait une famille comme avant. Jamais Chuck ne m’avait parlé sur un ton aussi catégorique. Jamais il n’avait pris une manette dans la main, il trouvait cela absurde, jamais il n’avait versé une larme, il qualifiais cela pour les faibles.